Deuxième édition du concours d’éloquence : nos collégiens donnent de la voix
Pour la deuxième année consécutive, le théâtre de Roanne a accueilli la finale du concours départemental d’éloquence. Destiné aux élèves de 3ème, ce concours qui met en avant à la fois l’art du discours et la réflexion sur les valeurs de la Résistance avait pour thème : « Pour résister, les mots valent-ils autant que les actes ? »

Dans la salle, le public était nombreux et très intéressé. Parmi eux figuraient le Président Ziegler, Clotilde Robin, Vice-présidente à l’éducation, et Lucien Murzi, Conseiller délégué aux anciens combattants et au devoir de mémoire, qui ont travaillé de concert à la mise en œuvre de ce concours départemental.
Les Conseillères départementales Corinne Besson-Fayolle, Farida Ayadene, et Stéphanie Calaciura, ou encore les élèves et professeurs avaient également fait le déplacement pour soutenir les 6 collégiens, Louise Dudu du Collège Nicolas Conté à Régny, Naïm Fara du collège Jean Rostand à Saint-Chamond, Armelle Galland du collège Pierre et Marie Curie à la Talaudière, Ziad Salim du collège Honoré d’Urfé à Saint-Etienne, Lise Debarnot du collège Albert Schweitzer à Riorges, et Aridj Bouchebaba du collège Gambetta, également à Saint-Etienne.

Georges Ziegler a pu rappeler : « Avec mes collègues Clotilde Robin et Lucien Murzi, nous avons voulu créer un concours pour nos collégiens. Pour développer l’éloquence de nos jeunes qui bien souvent n’en manquent pas, et pour encourager le travail sur la Résistance. Aujourd’hui, nous assistons à une finale qui n’est que l’aboutissement d’un travail collaboratif entre les élèves bien-sûr, les équipes enseignantes mais aussi les associations mémorielles. Je félicite tous ceux qui ont concouru et qui ont participé à ce grand concours ».

Partie intégrante du Plan éducatif départemental, ce concours vient compléter l’ensemble des démarches commémoratives et liées au devoir de mémoire.
« Ne pas oublier. Je crois que ce concours favorise la transmission de la mémoire auprès des jeunes générations. Il renforce également l’esprit critique et citoyen de nos élèves qui sont à un âge charnière dans leur construction », estime Clotilde Robin, qui voit dans ce concours, un espace d’expression valorisant et formateur.
Lucien Murzi quant à lui, s’est félicité : « de l’excellente collaboration entre les collégiens et le monde des anciens combattants, passeurs de mémoires. Ce travail, nous l’encourageons chaque jour. Il est important de ne pas oublier ceux qui ont donné leur vie pour notre liberté, et pourquoi ».

A l’issue des plaidoiries, Aridj Bouchebaba remporte cette deuxième édition sous les applaudissements nourris de ses camarades, des professeurs et élus présents.