L’eau en partage
Le président du Département Georges Ziegler était présent ce jour pour l’inauguration des installations hydrauliques du Mont d’Uzore à Montverdun. Organisée par le Syndicat Mixte d’Irrigation et de mise en valeur du Forez (SMIF), ce dernier est en effet le garant de la bonne gestion de la distribution en eau par le canal. L’occasion de faire le point sur toutes les modifications techniques réalisées depuis 3 ans.
Le Département de la Loire, dépositaire d’un « droit d’eau » au sein de la retenue de Grangent, est mobilisé par le SMIF qui agit dans le cadre du transfert de compétences pour la gestion du canal. Petit rappel : le canal du Forez est alimenté par le fleuve Loire grâce à une prise d’eau située sur le barrage de Grangent. Il se compose d’une branche principale de 44 kilomètres qui se termine à Montverdun. Grâce à cette alimentation par le fleuve Loire, le barrage de Grangent permet ainsi l’irrigation et l’abreuvement de différentes exploitations agricoles via plus de 600 km decanalisations. Cette alimentation en eau permet d’entretenir 6 500 hectares de terres mais également la pisciculture (500 hectares d’étangs desservis) et l’attribution de volumes – certes plus anecdotiques – à destination du secteur industriel, des particuliers et des collectivités. Afin d’assurer une meilleure efficience hydraulique et énergétique, des travaux conduits par le SMIF ont été réalisés depuis plus de trois ans au niveau du secteur du Mont d’Uzore.
Une réhabilitation qui a permis une meilleure gestion de l’eau et une sécurisation dans l’approvisionnement en eau potable de la ville de Feurs. Cette opération a représenté un coût total de près de 5,7 millions d’euros, dont une participation de 875 000 euros par le Département. En présence de nombreux élus, dont Hervé Reynaud, Chantal Brosse, Sylvie Genévrier et Jean-Yves Bonnefoy, Président du SMIF, Georges Ziegler a salué des travaux qui ont permis : « (…) – une économie annuelle d’eau de plus de 1,2 million de m³ et une réduction de la consommation énergétique de 270 000 kWh par an(…) » revenant ainsi sur la place historique du canal du Forez : « Depuis plus d’un siècle et demi, (il) est au cœur de l’identité et du développement de notre territoire. » et poursuivant : « Ces résultats ne sont pas seulement techniques : ils sont politiques, car ils traduisent notre volonté collective de bâtir une gestion durable de la ressource en eau, dans un contexte marqué par le changement climatique et par des tensions croissantes sur cette ressource vitale. »
